La campagne de sensibilisation vise de façon générale à soutenir les efforts du Gouvernement dans la lutte contre les discours haineux et d’incitation à la violence afin de protéger et de promouvoir les Droits de l’Homme conformément aux obligations internationales du Burkina Faso. D’une manière spécifique, cette campagne vise à renforcer la cohésion sociale à travers notamment la sensibilisation des populations sur le concept de discours de haine et d’incitation à la violence et leurs risques, d’une part, et d’autre part, sur la promotion et le renforcement de la paix et de la tolérance sous toutes ses formes.

Le Ministre Délégué, Chargé de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police, Mahamadou SANA, a souligné le bienfondé d’une telle campagne qui, pour lui, va sans doute contribuer à réduire les risques de propagation des idées extrémistes sur Internet. En effet, explique le Ministre Délégué, Mahamadou SANA, cette campagne offre une opportunité à l’ensemble des acteurs de promouvoir des discours de tolérance, de paix, de solidarité et de résilience à travers le pays. « Au regard de la qualité du travail déjà élaboré et celle des acteurs impliqués dans cette campagne de sensibilisation, je n’ai aucun doute que cette activité sera fort enrichissante et contribuera au renforcement du dialogue, de la tolérance et de la cohésion sociale entre les filles et fils du Burkina Faso », a-t-il soutenu.

La Représentante du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme au Burkina Faso, Madame Zeinab HAMZA DIABY, s’est réjouie de l’organisation d’une telle campagne qui, pour elle, contribuera sans nul doute à sensibiliser les populations sur les concepts de discours à la haine et d’incitation à la violence. « Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme ne ménagera aucun effort pour soutenir le Gouvernement et tous les acteurs œuvrant à la promotion et à la protection des Droits humains au Burkina Faso », a-t-elle affirmé.

Cette campagne de sensibilisation qui se tient sous le thème : « Prévention des discours de haine et de lutte contre l’incitation à la discrimination et à la violence sur Internet », va se dérouler sur une période de trois (03) mois, allant de décembre 2023 à février 2024. Les messages seront diffusés à travers plusieurs canaux de communication, en français et dans cinq (05) langues nationales, notamment le mooré, le dioula, le fulfuldé, le gourmantchéma et le lobiri.

DCRP/MATDS