Etat civil au Burkina Faso : L’avant-projet de loi spécifique soumis à validation
Organisé par la Direction Générale de la Modernisation de l’Etat Civil (DGMEC), l’atelier de restitution et de validation de l’avant-projet de loi spécifique sur l’état civil au Burkina Faso regroupe des participants venus de départements ministériels et d’institutions ainsi que des Partenaires Techniques et Financiers, intervenant dans le domaine de l’état civil. Pendant 72 heures, ils vont examiner et valider l’avant-projet de loi spécifique sur l’état civil au Burkina Faso.
Au début des travaux, Monsieur le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, le Colonel Boukaré ZOUNGRANA, a insisté sur l’importance pour tout burkinabè de disposer d’un acte d’état civil. Selon lui, l’état civil est non seulement, un instrument de promotion des droits humains, mais aussi de planification et de suivi-évaluation des politiques et programmes de développement. Cependant, a-t-il déploré, son cadre juridique actuel au Burkina ne prend pas suffisamment en compte les fonctions collaboratives et statistiques comme le recommandent les standards internationaux. Selon le Ministre ZOUNGRANA, c’est dans l’optique de relever les défis au plan national et de se conformer aux normes et standards internationaux, que son département a entrepris, depuis 2021, l’élaboration d’une loi spécifique sur l’état civil au Burkina Faso.
Pour le Directeur Général de la Modernisation de l’Etat Civil, Monsieur Justin Omer BALIMA, la spécificité de cette loi est due au fait qu'elle va permettre de donner un identifiant à chaque burkinabè dès sa naissance. « Elle nous permettra par ailleurs, d’avoir des collaborations avec d’autres structures étatiques », a-t-il soutenu.
Le Colonel Boukaré ZOUNGRANA a traduit toute sa gratitude aux partenaires qui ont permis l’aboutissement de ce projet important pour le système d’état civil burkinabè. Tout en souhaitant des échanges cordiaux et empreints de respect mutuel, il a invité l’ensemble des participants à apporter les amendements nécessaires au projet afin qu’à terme, le Burkina Faso puisse disposer d’une loi spécifique sur l’état civil conforme aux normes et standards internationaux, mais aussi qui réponde aux réalités du pays.
DCRP/MATDS