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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Bilan du projet d’appui à l’amélioration de la confiance entre l’administration, les Forces de Défense et de Sécurité et les populations dans le Nord et le Sahel du Burkina Faso

La salle de conférence « TANGHIN »de l’Hôtel Silmandé à Ouagadougou a abrité en milieu de matinée de ce jeudi 17 juin 2021, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de Clôture du projet d’Appui à l’amélioration de la confiance entre l’administration, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les populations dans le Nord et le Sahel du Burkina Faso. Cette cérémonie a été présidée par Clément Ouango, Directeur de cabinet du ministère de la Sécurité, représentant le ministre de la Sécurité.

L’atelier a regroupé des participants venus de la région du Centre, du Nord et du Sahel. Il a été organisé par l’OIM (Organisation internationale pour les migrations et le PNUD (Programme des Nations Unie pour le développement).  

Dans la série d’allocution, la cheffe de mission de l’OIM, Aïssatou Guissé Kaspar prenant la parole, au nom des deux agences sœurs des Nations Unies (OIM, PNUD), porteuses du projet, a affirmé que, l’initiative de ce projet est née de la volonté de l’Etat burkinabè de rechercher les solutions structurantes à la crise sécuritaire que vit le pays depuis un certain temps. Pour elle, le programme d’urgence pour le Sahel qui a été initié à cet effet, a reçu l’appui du projet « Confiance » dont l’objectif est de répondre au besoin de raffermissement de la confiance entre l’Administration, les FDS et les populations du Nord et du Sahel du Burkina Faso. De son avis, après 27 mois de mise en œuvre des activités, le projet a pu contribuer à rapprocher les populations, les FDS et l’administration autour des activités communes. Elle a ensuite, laissé entendre que le projet a rencontré des difficultés dans sa mise en œuvre, dues principalement à la situation sécuritaire dans certaines localités ainsi qu’à la maladie à coronavirus. A ces difficultés, l’ensemble des parties prenantes à ce projet, a pu s’adapter et trouver des solutions palliatives pour poursuivre la mise en œuvre des activités, a-t-elle rassuré.

Le représentant du ministre de la Sécurité, Clément Ouango, pour son mot de d’ouverture de l’atelier, a salué l’ensemble des participants et acteurs pour leur forte mobilisation. Il a ensuite déclaré que le Burkina Faso fait face, depuis quelques années, à une multiplication d’incidents sécuritaires, de tensions sociales et de conflits communautaires. Cette situation selon lui, engendre plusieurs conséquences dont l’une des plus dramatique est la rupture de la confiance entre les différentes composantes de la société. Et face à cela, le gouvernement burkinabè a initié le Programme d’urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PUS-BF) en 2016 pour apporter une réponse structurelle à l’insécurité qui sévit dans les régions du Sahel et du Nord. Le Système des Nations Unies au Burkina Faso (SNU) vient en appui audit programme à travers notamment le projet « Confiance », a-t-il mentionné.

Le Directeur de cabinet a, en outre, indiqué que ce projet financé par le Fonds des Nation Unies pour la consolidation de la Paix (PBF) d’un montant de deux millions sept cent mille (2 700 000) dollars américains, est le fruit de l’engagement et de la détermination du Gouvernement Burkinabè et du Système des Nations unie au Burkina Faso (SNU) à apporter une réponse efficace et durable à l’insécurité.

Pour le représentant du Ministre de la Sécurité, après des mois d’implémentation du projet, l’heure est venue de restituer les résultats obtenus faire le bilan et formuler des recommandations concrètes pour la consolidation des acquis. « Je vous invite donc à participer activement aux travaux afin de mieux vous approprier le contenu du présent atelier » a-t-il dit avant de le déclarer ouvert l’atelier.

 

Direction de la communication et de la presse ministérielle / MSECU