Cette passation de charge a été présidée par le Secrétaire Général du gouvernement et du conseil des ministres ,Stéphane Sanou. Dans son allocution d’installation il a rappelé le décret de nomination des membres du gouvernement comme le veut la tradition avant de laisser entendre que c’est une grande confiance qui a été placé au nouveau ministre de la sécurité certainement au regard de sa compétence et de son expérience. Mais en même temps, c’est une grande responsabilité qu’il va désormais assumer. Celle de conduire avec succès la mise en œuvre et le suivi de la politique du gouvernement en matière de sécurité a-t-il dit. Stéphane Sanou a aussi affirmé qu’au cours de la prise de contact, le jeudi 24 janvier 2019,avec le nouveau gouvernement le chef de l’Etat et le premier ministre ont clairement indiqué que le gouvernement est au service du peuple et qu’il doit impérativement travailler à satisfaire les nombreuses attentes. Notamment la protection des personnes et des biens, la sureté des institutions, le respect de la loi et le maintien de la paix et de l’ordre public. Il a en outre ajouté que les ministres doivent être des modèles de probités au travail ; constamment à l’écoute de leur département ministériel sans faiblesse et avec toujours un management empreint de responsabilité et de réalisme. Le secrétaire général du gouvernement dit croire qu’avec le soutien de tous, le nouveau ministre de la sécurité parviendra à relever le défi et atteindre les objectifs qui lui sont assignés. 
Dans adresse au ministre de la sécurité sortant,Clément P. Sawadogo, il a attesté que les membres du gouvernement l’on vu pendant plus de trois ans donnant le meilleur de lui-même . D’abord en tant que ministre en charge de la fonction publique, ensuite en tant que ministre de la sécurité. Soyez en remercié a-t-il renchéri. Le Président du Faso et le chef du gouvernement lui ont chargé de traduire au ministre sortant toute leur gratitude pour sa disponibilité et le travail abattu avant de déclarer solennellement installé Oussseni Compaoré dans ses nouvelles fonctions de ministre de la sécurité.
Le ministre Clément P. Sawadogo a dans son discours rendu grâce à Dieu et a dit un merci chaleureux et sincère à leurs excellence Roch Marc Christian Kaboré et Paul Kaba Thiéba qui lui ont permis de vivre une expérience toute unique en son genre: celle de piloter le très sensible département de la sécurité a-t-il dit. Pour le ministre Clément Sawadogo, cela fut un challenge difficile dans le contexte que tout le monde sait. Il leur fallait une bonne dose de courage et d’ingéniosité. Car il n’était plus question de simples urgences. Mais des dossiers plus que urgents. Et malgré leur engagement soutenu, la réalité du terrain a continué de les défier, si bien que le sentiment partagé au sein de l’opinion est que la sécurité de l’Etat n’est pas à la hauteur du défi a-t-il regretté. Selon lui, il est des moments comme celui-là où il ne faut pas chercher à expliquer quoi que ce soit à qui que ce soit, ni même à se justifier des efforts que l’on a fait. Il faut juste continuer à se battre pour augurer des lendemains meilleurs. Le terrorisme est là, il faut le combattre avec acharnement, individuellement et collectivement. Et il sera vaincu, par la grâce de Dieu a-t-il martelé. A l’adresse du nouveau ministre de la sécurité, Clément P. Sawadogo affirme avoir eu beaucoup de plaisir à apprendre qu’il a été appelé à la charge du ministre de la sécurité. Parce que c’est un homme de terrain et pétri d’expérience. Il n’a aucun doute sur sa capacité à relever les défis du moment. « Soyez donc rassuré, quel que soit ma nouvelle position, je continuerai d’être à vos côtés pour encore pousser là où je peux pousser pour que la sécurité revienne au Faso et que le pays avance. De la même manière, je vous demande à tous, cadres et agents du ministère, d’apporter un soutien sans réserve au Ministre Compaoré, le même soutien que vous m’avez accordé et même davantage » a-t-il laissé entendre.
Le nouveau ministre de la sécurité Ousseni Compaoré, dans ses propos, a tout d’abord adressé ses remerciements au président du Faso et au premier ministre pour la confiance placée en lui au moment où le pays fait face à une insécurité toute particulière. Il a rassuré le ministre Clément P. Sawadogo, que son chantier sera terminé parce qu’il va le continuer. Selon lui, il est impossible pour qui que ce soit de ne pas prendre en compte le travail déjà abattu. À l’endroit de ses collaborateurs le ministre de la sécurité affirme que l’heure n’est pas au discours. Il dit compter beaucoup sur eux, car la mission qui s’impose à eux est une mission d’Etat, d’engagement et c’est donc une mission qu’ils doivent exécuter 24 heures sur 24. Pour cela il sait compter sur l’adhésion de tous. Ousseni Compaoré a déclaré être dans son milieu. Il soutient que les 23 années passées au Nations Unies ne lui ont pas délavé ses engagements sécuritaires de gendarme et de policier pour le Burkina Faso son pays.

Direction de la communication et de la presse ministérielle M/SECU